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90% des personnes en surpoids ont manqué d' amour dans l' enfance

En tout cas, c' est ce qu' elles ont ressenti et c' est ce qui est le plus important pour le sujet qui nous occupe. Ce qui s’engramme dans le cerveau et les cellules de l’enfant qu’elles ont été, ce n’est pas la situation, mais c’est leur perception de la situation, leur ressenti. L ' enfant s' est senti abandonné, seul, rejeté, incompris, en insécurité et/ou pas respecté dans ses besoins, ses désirs ou son intégrité.


Parfois parce que les parents travaillaient beaucoup pour leur offrir le confort qu' ils n' avaient pas eu eux-mêmes ; c' étaient leur façon à eux d' aimer. Parfois parce qu' ils transmettaient une éducation stricte pour donner à leur enfant ce qu' ils jugeaient être les armes nécessaires à la vie en société. Parfois parce qu' ils ne savaient pas donner ce qu' ils n' avaient pas reçu eux-mêmes. Parfois pour d' autres raisons.


Mais l' enfant, lui, avec son cerveau rationnel, n' a rien compris des raisons des adultes ; c' est son cerveau émotionnel qui a perçu ce manque. Celui-ci se transmet inconsciemment de génération en génération dans sa famille ? Il l'a vécu in-utéro parce qu' il n' était pas désiré ? Il n’a pas été consolé et soutenu lorsqu' il a vécu quelque chose de douloureux ou de traumatisant ?  Il s' agit d' une blessure d' âme à laquelle personne n' échappe dans son enfance ?

Il a reçu de la violence verbale ou physique de la part de ceux qu'il aimait le plus au monde ?


Dans tous les cas, l' enfant portera cette souffrance toute sa vie, de façon plus ou moins consciente. Il se construira avec elle et avec la croyance erronée qu' il ne mérite pas ou qu' il n' a pas droit à l' amour, au bonheur, au respect, etc.  "Si je n' ai pas reçu d' amour, c' est parce que je ne le méritais pas, j' étais trop nulle, trop ceci, trop cela ou pas assez ceci ou cela ". Essayez d' avoir de l' estime de vous-même avec une telle histoire !

 

La nourriture, au moment des pulsions, va apporter du réconfort, de la douceur, va combler le vide affectif et apaiser cette souffrance (qui nous accompagne depuis si longtemps qu' on a oublié son existence, qu' elle fait partie de nous).


Des proches bien intentionnés disent,

"C' est du passé, avance ! Prend confiance en toi ! "

Les livres de développement personnel prêchent la bonne parole en recommandant " aimez-vous !" ...

Le verbe aimer ne se conjugue pas à l' impératif. S' aimer ou s' estimer ne se décrète pas, mais est l' aboutissement d' une lente reconquête de soi qui passe obligatoirement par la guérison des blessures de l' âme et de l' effacement de leurs mémoires.


Ces traces, ces cicatrices émotionnelles que les traumatismes et les souffrances de l' âme ont laissées partout dans le corps, dans le cerveau (qui conditionnent les pulsions alimentaires), les cellules, les gènes, etc. ont été démontrées par les neurosciences. 


Par conséquent, quand notre surpoids nous complexe et nous empêche de nous réaliser pleinement, il est nécessaire d' appréhender la question par le bon bout,

c' est-à-dire prendre en charge nos émotions, leurs causes profondes et leurs mémoires. Quand on est bien dans sa tête et sa peau, on n' a plus de compulsions alimentaires, on mange sans excès et on mincit

sans s' en rendre compte.


Se mettre au régime poisson bouilli/poireaux à l'eau, c'est prendre la question par le mauvais

bout, c' est oublier que nous ne sommes pas une chaudière dont il faut équilibrer les calories mangées et dépensées.


C’est ainsi que lorsqu’on fait la paix avec ses émotions, son histoire, la paix s’installe dans son corps et les kilos s’envolent petit à petit.

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